Le rôle que la médecine traditionnelle et des tradi-praticiens autochtones doivent jouer pour réaliser l’objectif « santé pour tous » a été reconnue par la Déclaration d’Alma Ata en 1978. En effet, selon l’OMS (2000), 80% de la population des milieux ruraux qui vivent dans les pays en voie de développement utilisent la médecine traditionnelle pour répondre au besoin de leur santé. Raison pour laquelle, nous sommes investis pour identifier la traçabilité de ces informations et nous rassurer si elles entrent en compte dans le processus de prise de décision du secteur de la santé mais aussi si les reformes mises en application en RDC tiennent compte des aspects culturels ou des points de vue des peuples autochtones. Il est aussi question de nous rassurer sur le plan didactique, comment contribuer à cet éveil participatif communautaire mais aussi à la promotion de l’éducation interculturelle qui tienne compte de la capitalisation des valeurs pour une couverture sanitaire encouragée par l’utilisation rationnelle des ressources sanitaires trouvables.